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    La tête hantée, la solitude peuplée de corps étrangers aux voix hypnotiques et assommantes, en errance dans l'obsession répétitive d'un passé délétère, un antihéros s'est barricadé dans la foi d'un soi fantasmé : le Prince des Cieux. Soucieux ou totalement absent du corps qu'il met en scène, en quête de substances vitales pour lutter contre les forces de mort qui l'assaillent, tout en lui menace de se révulser ou de s'éteindre à jamais. Drogué perpétuel pour qui toutes les manières sont bonnes pour n'être ni du monde ni du pays faisandé qui le nient, il se détruit lors de singuliers rituels pour tenter d'échapper à une jungle d'amis-fantômes imaginaires et persécuteurs.

 

    Cette tragédie musicale hallucinée d'un corps insoumis qui s'anime en un espace psychotique saturé jusqu'à la transe, d'un corps ruiné qui s'abime aux rythmes d'un sang empoisonné battant sous les stigmates irréversibles de la peau, témoigne de l'illusion d'en sortir lorsque tout ce qui reste de la vie ne fait plus que nourrir ce qu'elle porte de pire.

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    The haunted head, the solitude populated by bodies foreign to the hypnotic and stunning voices, wandering in the repetitive obsession of a deleterious past, an anti-hero was barricaded in the faith of a fantasized self: the Prince of Heaven. Worried or totally absent from the body he stakes, in search of vital substances to fight against the forces of death that assail him, while threatening to revolt or extinguish forever. A perpetual derangement for whom all manners are good to be neither of the world nor the fickle country that deny it, it destroys itself during singular rituals in an attempt to escape a jungle of imaginary and persecuting imaginary friends.

 

    This hallucinated musical tragedy of a rebellious body that comes alive in a psychotic space saturated to trance, of a ruined body that loses itself to the rhythms of a poisoned blood beating under the irreversible stigma of the skin, testifies Of the illusion of going out when all that remains of life only nourishes what it bears worse.

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